De nos jours, on ne compte plus les romans répondant aux questions sur la quête d'identité ce qui démontre que jusqu'à nos jours, cette question persiste, et que de nombreuses personnes sont à la recherche de leur identité. Dès lors on peut se demander si : La question « qui suis-je ? » admet elle une réponse exacte ? Il semble évident que nous sommes tous capable de nous présenter et d'expliquer très précisément qui nous sommes, seule une personne atteinte de grave trouble de l'identité sera dans l'impossibilité, voire l'incapacité de répondre de façon exacte à la question « qui suis-je ?». Toutefois, nous changeons dans le temps, aussi nous apprenons à nous connaître au cours de notre vie, il semble donc que nous soyons incapable de nous définir comme nous définirons un objet, c'est à dire de façon exhaustive et définitive, cela implique donc que toute réponse que nous apportons à la question « qui suis-je ? » est vouée à devenir inexacte. Est il alors impossible pour nous d'accéder à une connaissance vraie sur nous-mêmes ou au contraire pouvons nous y prétendre et dans un tel cas quel sera le statut de cette vérité ?
Dans un premier temps, nous verrons qu'il semble évident que nous sachions qui nous somme, dans un second temps, nous verrons que toutefois, nous changeons au cours du temps et pour finir nous pouvons nous demander à quelle vérité pouvons nous prétendre accéder sur nous même ?
Tout d'abord, nous pouvons remarquer, que la question « qui suis-je ? » est plus ou moins récente, en effet pendant le moyen-age par exemple, seul les philosophes ou encore les intellectuels se posaient cette question. Les autres avaient une vie ou plutôt une identité dictée par la religion, en effet celle-ci avait un rôle très important dans la vie du peuple auparavant.
Répondre à cette question avec évidence, c'est dire ce « que » je suis, ce qui fait de moi un homme différent de l'animal ou d'un dieu. En effet, je suis capable de me présenter ( nom, prénom, âge, situation familiale … ) mais aussi de me décrire ( couleur des cheveux, des yeux, taille …). Comme le dit DESCARTES, « je pense donc je suis » ce dicton permet de nous affirmer en tant qu'être par la pensée. Cette pensée c'est imposée avec tant de force à DESCARTES qu'elle a valeur de révélation. S'il doute de toute chose il en est une qui ne souffre pas, c'est la pensée. De plus, se frotter à l'ensemble de la société permet à l'individu d'affuter sa connaissance de soi, par opposition ou comparaiso