La recherche du bonheur est-elle une illusion ?

Ceci un plan détaillé avec intro et conclusion rédigée. J'ai eu 13 pour ce devoir.

Dernière mise à jour : 15/09/2021 • Proposé par: jolaphilo (élève)

Le bonheur est une aspiration commune à tous mais il apparaît comme une notion problématique dont les éléments peuvent même sembler contradictoires. Si on s’attache à l’étymologie du mot, on s’aperçoit que celui-ci est lié au hasard car il est dérivé du latin augurium qui signifie augure, chance. Ce qui impliquerait que toute recherche du bonheur serait vain car elle échappe à toute tentative de maîtrise. Or le bonheur est souvent défini comme un état durable de satisfaction. Il y a là une difficulté : Comment s’assurer la maîtrise du bonheur et donc sa recherche s’il ne dépend pas de nous ?
Est-il possible de définir le bonheur et sa recherche d’une part et de l’atteindre d’autre part ?
Comme l’étymologie du mot le suggère- le terme « illusion » vient du latin illudere qui signifie tromper, se jouer de- l’illusion est une tromperie, c'est-à-dire à la fois une erreur et une mystification. L’illusion est une sorte d’épreuve pour la philosophie dans la mesure où celle-ci se définit comme quête et amour de la vérité.
Comment pourrait-on partir à la recherche du bonheur si celui-ci n’était qu’un idéal, un concept non palpable ?

I. La recherche du bonheur est illusoire

1) La recherche du bonheur est vaine car elle échappe à toutes tentatives de maîtrise

- La recherche du bonheur, un idéal de l’imagination.
- N'ayant pas d'image du bonheur nous ne pouvons en avoir un concept: sans intuition sensible, un concept est aveugle ce qui signifie que nous ne pouvons ni le rencontrer, ni le déterminer.
- Pourquoi croyons-nous que le bonheur tombe du ciel comme une gratification ? Parce qu’il peut en réalité jaillir du cœur à tout instant, parce qu’il est en réalité sans cause. Ce qui implique que sa quête est vaine car le bonheur ne résulte pas d’une recherche.

Julien Green le bonheur sans cause
10 mai 1933
Ce qu’on appelle faire l’amour, c’est le plus souvent une caricature du bonheur. Le bonheur est beaucoup plus grand, beaucoup plus profond, et beaucoup plus simple. Et parce qu’il est simple, il ne s’analyse, ni ne se décrit. On ne raconte pas le bonheur, mais il y a des moments où il fond sur nous, sans raison apparente, au plus fort d’une maladie, ou pendant une promenade à travers des prés, ou dans une chambre obscure où l’on s’ennuie; on se sent tout à coup absurdement heureux, heureux à en mourir, c’est-à-dire si heureux qu’on voudrait mourir, afin de prolonger à l’infini cette minute extraordinaire.

[b]2) La recherche du

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