La plupart des individus ont conscience qu’ils sont libres. C’est à dire que l’individu sait qu’il a la possibilité de faire ce qu’il veut, sans avoir à subir des contraintes. Lorsqu’un souhait hante la pensée de l’individu, il veut l’accomplir ; il l’accomplira sans même se demander s’il en a la possibilité, car instantanément il sais qu’il est libre sans même qu’il se soit posé la question. Par exemple lorsque je veux chanter, j’ai la possibilité de le faire et je ne subirai aucunes contraintes. Rien ne m’empêchera de chanter, et je chanterai sans même me posé la question de la possibilité car j’ai conscience de ma liberté. Toutefois dans quel cas s’applique réellement la liberté, de tel sorte qu’on puisse la remarquer ?
Lorsque je suis dans une situation où je dois donner réponse à une question dont les solutions pourraient être opposées, je fais un choix. C’est à dire que c’est ma conscience qui va m’orienter vers tel ou autre réponse. La conscience propre à soi nous permet donc de faire des choix, sans se préoccuper du reste puisque nous sommes libres. Par exemple lorsque je dois répondre à la question m’étant destiné « Vous voulez de la tarte aux fraises ou du fromage ? », j’ai la possibilité de choisir entre le fromage et la tarte au fraise. J’ai la liberté de répondre en faveur de l’un ou l’autre choix, et même en défaveur des deux. Effectivement je peut répondre « Rien du tout, merci ». Donc la conscience détermine nos choix, ce qui fait notre liberté. Mais cette conscience propre à soi, ne peut -elle pas nous induire en erreur parfois ?
Effectivement la conscience peut nous induire en erreur, car celle-ci de différencie de la connaissance. Contrairement à la connaissance, la conscience est instantanée, immédiate ; ce qui fait qu’elle peut être trompeuse et ainsi devenir une illusion. Lorsque je suis conscient de quelque chose, çà ne veut pas dire que je connaît la chose dans les détails, et je peux alors douter de la véracité, de la réalité de cette chose. Par exemple lorsque j’applique une formule de mathématique à un exercice, j’ai conscience qu’elle existe, mais je n’ai pas démontré préalablement sa véracité. Si la formule que j’applique est fausse je serai donc induit en erreur par ma conscience qui ma donné l’ordre d’appliquer cette formule.
La conscience de la liberté peut donc se justifiée par l’avis commun à tout individu, par le fait d’avoir déjà pratiquer l’expérience de la liberté lors d’un choix, et puis par l’opposition de la connaissance à la conscience. Toutefois, on peut se demander si les événement que chaque individu a connu dans son passé, déterminent ou pas les choix que l’on fait. La liberté serait alors qu’une illusion de la part de notre conscience.
C’est la causalité qui remet en cause le fait d’être libre. En effet tous nos choix seraient conséquence de ce qu’on a connu auparavant, dans notre passé. C’est à dire que les événements que j’ai connut, les connaissances que j’ai acquises précédemment dans ma vie, influent mes directions, mes lignes de mires, et surtout mon point de vue sur les choses qui m’entourent. Par exemple si je vais regarder le troisième épisode d’une série télévisée, c’est parce que j’aurai regarder des extraits, j’en aurai entendu parler, ou j’aurai vu les deux premiers épisodes de cette séries. Toutes ces choses qui m’avaient donné envie de regarder ce troisième épisode, sont les causes qui m’auront conduit à l’acte de regarder ce troisième épisode de la série. L’acte que j’ai produit est alors le résultat de faits dont j’avais pris connaissance auparavant. Mais si des causes déterminent mes choix, si chaque individu est déterminé, alors ma conscience ne serait qu’une illusion ?
Affirmativement, le sentiment de liberté que la plupart (plupart car certains ne se sentent pas libre, mais c’est une minorité) des individus ont est un sentiment faux, car ceux-ci ignorent toutes les causes qui font que nous sommes tel qu’on est. C’est à dire que les Hommes par leur conscience, croient qu’ils sont libres mais ils ne le sont pas, car ils oublient totalement les causes, les fondements de l’être qu’ils sont. Cette croyance en leur liberté dont sont caractérisés les individus s’explique par le simple principe que ceux-ci sont conscient de leurs actions. Par exemple si une fille se bagarre avec une autre, c’est parce qu’elle a un caractère agressif et parce que l’autre personne lui aura fait du mal tant avec son vocabulaire, qu’avec ses gestes.
Lorsqu’on étudie la question de la causalité, du déterminisme dans les détails, on remarque la liberté n’est qu’une illusion pour l’Homme s’il est déterminé. Cela signifie donc que lorsque un ensemble de causes reposent sur l’Homme, son inconscient le dirige vers des choix sans-même qu’il s’en rende compte. Néanmoins, une véritable liberté est-elle possible ?
Catégoriquement, la liberté authentique est possible mais il est très difficile d’y parvenir. En effet elle passe d’abord par une prise de conscience, chez l’individu, des causes qui le déterminent. C’est à dire que l’une des étapes initiale à la liberté réelle consiste à surmonter cette illusion en prenant conscience des causes qui font que nous sommes, en réalisant que tel ou autre chose influe mon choix m’amenant à cette véritable délivrance. Pour cela je dois analyser tous mes actes afin de m’éclairer sur le pourquoi sont-ils ainsi et pas autrement. C’est un lourd travail sur soi, dans un rapport de soi à soi tel une introspection. La connaissance de soi n’est-elle pas l’une des condition pour atteindre une liberté solennel ?
Indubitablement, la connaissance de soi conduit à la liberté authentique. Toutefois cette connaissance de l’être que l’on est doit être tant individuelle que commune. C’est à dire que je dois connaître les éléments qui me qualifient personnellement, mais aussi ceux qui qualifient la nature de l’Homme dans son état global. Par exemple je dois connaître mes qualité, mes défauts, mes envies ; mais aussi les caractéristiques anatomiques, physiques, ou morphologiques des Hommes en générale. Mais après cela, que reste-t-il à faire pour devenir réellement libre ?
Finalement, il faut cesser de croire en la liberté dont s’est emparé notre conscience. C’est à dire que l’ultime étape du passage à la liberté solennelle consiste à devenir inconscient de sa propre liberté en étant contre le déterminisme. Pour être véritablement dans une situation de liberté, je dois m’être préalablement libérer de toutes les causes constituant le déterminisme. Par exemple, étant dans un pays au régime totalitaire, je dois faire abstraction de toute la propagande présente si je veux ensuite faire évoluer mon pays dans un bon sens, celui de la liberté.
La liberté authentique est possible mais il est très difficile de l’obtenir. En effet celle-ci passe d’abord par une prise de conscience des causes qui nous déterminent, puis par la prise de connaissance de soi tant universellement que personnellement, et enfin par sa libération du déterminisme.
Ici, la question était de savoir si la liberté est ou n’est pas une illusion de la conscience. C’est ce qui a été traité dans le développement organisé sous forme de trois axes : la conscience de la liberté, le problème du déterminisme, et la possibilité d’atteindre une liberté véritable. Dans un premier temps, nous avons montré que les individus sont conscients d’être libre puisque chacun a la possibilité de faire ce qu’il veut ; et que la liberté peut se définir par la possibilité de faire un choix. Toutefois, nous avons vu que la conscience n’était pas la connaissance, et que la liberté pouvait être trompée par notre conscience. Le problème, qui s’est ensuite posé est celui du déterminisme. Il a permis de nous rendre compte que la liberté n’est qu’une illusion due à l’ignorance des causes qui font que nous sommes. On s’est alors demandé, si une liberté réelle, solennelle pouvait être possible. Et on s’est rendu compte que celle-ci est vraiment possible, mais toutefois très difficile. En effet elle passe par un long travail d’introspection, débouchant sur une prise de connaissance de soi et de l’Homme en générale, puis affluant sur une libération totale du déterminisme de soi.