Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?

Dissertation entièrement rédigée, en deux parties.

Dernière mise à jour : 29/10/2021 • Proposé par: mylene (élève)

Le bonheur est l’une des notions récurrentes au sein de nombreux arts, et moyens de communication, en effet on le retrouve dans les romans qu’ils soient classiques ou non, dans les pièces de théâtre, opéra, films ou encore dessins animés. Le bonheur est a priori, le but « ultime » de chaque être humain, prétendre au bonheur paraît combler cette part de malheur et de tristesse que ressent l’homme face à sa condition d’être humain.

En effet, l’homme ressent une part de malheur qui est dû à sa qualité d’être pensant. Ainsi l’on pourrait se demander si l’homme, en pensant n’échappe-t-il pas au bonheur de par se condition d’être pensant ? Pour se faire nous verrons tout d’abord l’homme en tant qu’être inévitablement pensant, pour étudier ensuite l’homme acteur de son propre bonheur.

I. L'homme, un être inévitablement pensant

On peut constater que l’homme,est inévitablement un être pensant. En effet, il est l’unique être vivant à avoir cette capacité à penser, au contraire des animaux ou des objets.

Ainsi, à l’inverse de ces derniers, il a besoin d’user de sa raison pour comprendre ce qui l’entoure. En faisant usage de sa pensée, l’homme a pu évolué grâce à l’utilisation de matériaux divers, d’outils et surtout de la technique. C’est comme cela qu’en pensant, l’homme à la possibilité d’agir sur les autres ainsi que sur le monde. À travers la pensée, il prend conscience de lui, de ce qu’il est et aussi du monde dans lequel il évolue. Mais la pensée est l’un des facteurs qui rend l’homme malheureux, car au travers de cette dernière, il se rend compte de la faiblesse de sa condition d’être humain soumis, premièrement aux lois naturelles, comme par exemple, les effets du temps sur lui, la faim ou encore la soif, tout ce qui fait en quelque sorte, la bassesse de sa condition d’homme. Deuxièmement, selon Platon, il se trouve soumis aux désirs, aux passions et aux pulsions, qu’il éprouve et ne peut repousser et doit assouvir, retombant ainsi inévitablement dans le cycle du manque « le désir naît du manque ».

De plus, en pensant, l’homme prend conscience de sa condition d’être mortel, ce qui lui fait peur et l’angoisse selon la théorie de Kierkegaard. « L’homme sait qu’il va mourir » a déclaré Bergson. En effet l’homme en a conscience, à partir du moment où il use de sa conscience et de sa raison, alors qu’à l’inverse l’animal, qui est lui, dépourvu de raison et de pensée ne sait pas qu’il va mourir, il n’en prend jamais conscience,

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