Dans le sujet « Peut-on ne pas savoir ce que l’on fait ? », la question porte sur les limites et différents degrés de la conscience humaine. Spontanément, certains tels Descartes pensent toujours pouvoir être maîtres de leurs actes, avoir une conscience permanente. Or est ensuite apparue la théorie de l’inconscient formulée par Freud admettant que celui-ci constitue la partie la plus importante de l’esprit, contrôlant ainsi la majeure partie de nos actes.
Nous remarquons que les idées communes sont contradictoires, nous poussant donc à rechercher les limites de conscience de nos agissements, jusqu’où l’homme est conscient de ce qu’il fait. Nous sommes en effet surpris parfois par certains agissements, certaines réactions ou même de leurs conséquences. Nous ne savons donc pas toujours entièrement ce que nous faisons ou pourquoi nous le faisons, ce qui nous amène à nous questionner sur la liberté et la responsabilité face à nos actes.
I. Spontanément on souhaite être conscient de tous nos faits
Si on considère les faits comme l’action en elle même et seulement celle-ci, nous en sommes alors en effet conscient. On doit d’abord penser l’action avant de pouvoir la réaliser. Elle nécessite une volonté qu’on considérera ici comme contrôlée. Tout action est en effet précédée d’un processus psychique contrôlé par les envies, les besoins, comme la faim par exemple.
On pourrait croire qu’on ne pense plus avant certaines actions tel respirer, c’est en effet devenu un réflexe, un acquis, on ne pense pas à respirer. Ils sont cela dit quand même gouvernés par une très petite part de conscience qui fait partie des acquis.
Un agissement nécessite la pleine attention de celui qui l’exécute. Mais on peut être conscient du fait mais pas de ses conséquences, nous ne sommes pas toujours conscients de l’importance de nos faits. Un acte anodin peut en effet avoir de grandes conséquences et on ne contrôle pas tous les facteurs extérieurs. On est jamais complètement conscient de tous les paramètres extérieurs, soit on peut agir de façon efficace en essayant d’en contrôler la majeure partie, de diminuer le risque, mais il reste toujours une infime part d’inconscience des conséquences. Cela dit, on est conscient qu’on ne contrôle pas tout, on sait donc que les conséquences sont parfois imprévisibles, on en est conscient. Il existe donc des différents degrés de conscience.
Ces degrés varient aussi selon l’état physiologique du sujet. Le sommeil est u