Introduction
Dans ce sujet apparait 2 notions essentielles qui sont la preuve et le préjugé. ceux ci sont a l'opposé.
En effet, la preuve est une chose qui prouve une affirmation, elle peut aussi s'appuiyer sur un fondement véridique.
Alors que le préjugé est une opinion générale qui repose sur une idée non prouvée.
Quelle valeur a donc un objet s'appuyant sur une démonstration face à une affirmation adoptée par tous sans fondement véridique?
Si l'on a un fait qui s'appuie sur une démonstration comment une simple affirmation peut elle être adoptée de façon générale?
nous répondrons à cette problématique en définissant le préjugé d'une part et en donnant l'essence de la preuve d'autre part.
[tp]1ère partie[/tp]
Le préjugé peut de définie de la sorte: une affirmation quelconque qui n'est aps prouvée mais qui est pourtant adoptée de manière générale. C'est aussi une supposition générale. Spinoza dans l'Appendice au livre 1 de L'Ethique dénonce essentiellement les préjugés anthropocentristes qui sont éventuellement le fait que les hommes pensent que tout est fait pour eux et à cause d'eux ou encore que "les hommes pensent que toutes choses naturelles agissent, comme eux- même, à cause d'une fin". Ce préjugé vient du fait que les hommes veulent savoir selon Spinoza, les causes finales par conséquent ayant trouvé des moyens qui leur procurent ce qui leur est utile sur terre, ils sont forcés de penser que ceux-ci ont été déposé pour eux par une autre personne d'où la superstition. Ainsi, pour Spinoza la superstition est du aux préjugés.
De plus, dans Race et Histoire Levi-Strauss explique ce qu'est l'ethnocentrisme c'est à dire le rejet et la dépréciation des autres cultures. Or, on peut penser que ce rejet provient éventuellement de préjugés qu'ils soient raciaux ou moraux. Ainsi, les grecs excluaient les "barbares" (représentant les étrangers) puisqu'ils ne parlaient pas leur langue; ils supposaient de ce fait qu'ils n'étaient pas humains d'où la notion de "barbare" ou même sauvage!
L'on peut ainsi dire que els préjugés partent d'une certaine supposition et qu'elle s'étend.
[tp]2ème partie[/tp]
Tout le contraire du préjugé, la preuve, elle, peut être un objet servant à prouver quelque chose. L'on peut prendre l'exemple d'un procès, pour inculper un accusé, l'accusation a besoin d'un maximum d'indice portant la culpabilité de l'accusé au maximum.
La preuve peut aussi être une chose sur laquelle s'appuie un fondement véridique. Prennons l'exemple de René Descartes avec son "Cogito ergo sum" (je penses donc je suis) par démonstration il est sur qu'il pense par conséquent il est aussi sur d'exister; il a donc cette vérité indubitable.
De plus, Spinoza toujours dans son Appendice au livre 1 de l'Ethique prouve que la doctrine finaliste est un asile de l'ignorance. en effet, il démontre que les Sectateurs de cette doctrine ne cesse jamais de demander les causes des causes en prennent l''exemple d'une pierre qui est tombée d'un toit sur la tête de quelqu'un et la tue. Il en arrive à la conclusion que ne trouvant plus d'arguments, des questions restées en suspens, ils (les hommes) se réfugient dans la volonté de Dieu donc dans cet asile de l'ignorance évoqué ci dessus.
[tp]3ème partie (réponse à notre problématique)[/tp]
malgré certaines preuves, la plus part des individus s'attachent aux préjugés. L'"on peut prendre l'exemple de Spinoza qui explique que les adeptes de la doctrine finaliste malgré le fait qu'ils ont découvert que les incommodités comme les tempêtes, tremblements de terre n'épargnaient personne que ce soit les peux ou les "impies", ils ne renoncent pas à leurs préjugés pour autant. Ainsi, les préjugés sont adoptés de façon générale d'abord parce qu'ils sont transmit de génération en génération, prenons l'exemple de 1850 à 1960 avec les ségrégations raciales; les "blancs" pensaient qu'ils étaient supérieur aux hommes et femmes de couleur et ils ont inculqués ces préjugés à leurs enfants, d'où la perpétuation de cette pensée.
De plus, bon nombre d'individus préfère de loin adopter les pensées des autres individus d'une même catégorie afin de ne pas être exclu. Prenons l'exemple des castes si un individu d'une caste ne se plie pas aux règles, aux pensées de sa caste il peut être rejeté de celle - ci et devient "intouchable"; les individus de caste différente n'ont pas le droit de se marier. De ce fait, les individus ne vont pas a l'encontre de ce que décide et pense la majorité.
Alors une affirmation n'a pas besoin d'être fondée pour qu'elle soit adoptée par tous, elle l'est tout simplement à cause de l'exclusion mais la transmission de génération en génération joue aussi un rôle très important: autrement dit la culture.
En conclusion, nous pouvons dire que la preuve à plus de valeur que le préjugé car elle repose sur un fondement, une démonstration, alors que le préjugé n'est qu'une affirmation adoptée de faon générale, pourtant il est profondément ancré dans la plus part des individus comme le montre Spinoza. Il serait plus judicieux de s'en remettre à la preuve plutôt qu'au préjugé. On peut évidemment se demander si la preuve est une solution au préjugé? (ouverture)