Introduction
Vérité aujourd'hui, erreur demain : nombre des croyances que nous tenons pour vraies semblent provisoires et condamnées à être remplacées par d'autres vérités, elles aussi provisoires. Le sens commun aurait tendance à affirmer que oui, la vérité est soumise au temps en donnant l’exemple de la théorie du géocentrisme, admise pendant un millénaire, puis réfutée au XVI siècle par Copernic. Mais de quelle vérité parle t-on ?
Il existe différents types de vérités : les vérités mathématiques, les vérités logiques, les vérités du sens commun, les vérités basées sur des croyances et non sur la raison. Certaines vérités sont connues indépendamment de l'expérience, comme les vérités mathématiques et logiques. D’autres comme les vérités métaphysiques nécessitent d’être approuvée par l’expérience.
Dans un sens, l’Histoire prouve que certaines vérités sont en effet soumises au temps, notamment les vérités d’ordres métaphysiques.
Cependant, 2 et 2 ne font-ils pas 4 ? Cette vérité d’ordre logique obéissant à la raison Humaine n’a-t-elle pas toujours été considère comme étant vraie ? Ne le sera-t-elle pas pour l’éternité ? Pourrait-on dans ce cas considérer certaines vérité comme éternelles et donc irréfutables ?
On pose ainsi le problème suivant : En quel sens peut-on dire que certaines vérités possèdent une dimension temporelle et que d’autres vérités sont éternelles ?
Tout l’enjeu du devoir consiste d’un coté a définir une vérité intemporelle en raison de l’universalité exigée par son unicité et d’un autre cote, une vérité pouvant fluctuer au fur et a mesure du temps, constat pouvant mener au relativisme sceptique.
Nous étudierons en premier lieu les raisons qui mènent à penser que certaines vérités puissent être soumis au temps.
Dans un second temps, nous verrons en quoi certaines vérités possèdent une nature plutôt intemporelle.
Enfin, nous accorderons une troisième partie à étudier pourquoi ne serait-ce pas la vérité elle-même, mais l’accès a la vérité l’accès à la vérité qui serait soumis au temps.
I. La vérité soumise au temps ?
Ce que l’on tient pour vrai peut varier d’une époque a l’autre : ainsi l’exemple le plus célèbre est celui de Copernic qui réfuta la thèse selon laquelle la terre se situaient au centre de tout, en prouvant qu’elle n’était qu’une poussière perdu dans l’univers.
si on va plus loin dans la réflexion, on remarque qu'en réalité, si ses contemporains ne l'ont pas approuve, c'est parce que, sou