Le désir est d'abord la prise de conscience d'un manque, dont la satisfaction procure du plaisir. Ce manque peut-être un objet, comme une maison, mais il peut aussi être un état d’âme tel que le bonheur, une personne, etc. Une fois qu’on a satisfait ce manque, il se crée toujours un nouvel. Par exemple, si on désir d’acheter une nouvelle voiture, une fois qu’on l’ait achetée, on va désirer de la conduire, ensuite, on va désirer d’aller rendre visite à un ami, et ainsi, un autre désir va surgir jusqu’à la mort.
Selon Schopenhauer, la vie d'un être de désir est comme un pendule qui oscille entre la souffrance (quand le désir n'est pas satisfait, et que le manque se fait douloureusement sentir) et l'ennui (quand le désir est provisoirement satisfait). Alors, comme tout être humain normal qui ne veut pas souffrir, on va chercher toujours à échapper cet état et on va essayer de satisfaire les désirs, mais, c’est là qu’il se pose un problème car cela peut nous amener à faire n’importe quoi. Par exemple, si on a un proche tellement malade qu’il a besoin de la greffe d’un organe vitale (évidement on va désirer de le sauver) et les médecins nous disent qu’il y a trente patients avant notre proche dans la liste d’atteinte alors, on va faire la première chose que se nous présente pour lui sauver, soit aller au marché noir d’organes jusqu’à même tuer une personne pour avoir l’organe dont on a besoin. Nous pouvons donc nous poser la question : faut-il avoir peur de ses désirs ?
Cependant, dans la dépression, au sens pathologique du terme, on est privé de tout désir et totalement passifs. On pourrait donc dire que les désirs sont le moteur de nos actions. De ce point de vue, il nous fait bien d’avoir des désirs et nous n’avons pas de raison pour avoir peur d’eux. Ainsi, les questions suivantes se posent: dans quelle mesure est que les désirs sont en accord avec la raison ? Le désir est-il par essence violent ? Est-ce qu’on peut maîtriser les désirs ?
Dans notre vie quotidienne, on change constamment de désirs au fur et à mesure qu’on les réalise, ces sont ces réalisations celles qui nous encouragent et nous donnent la joie de vivre. Par exemple, pour un entrepreneur qu’un jour avait désiré d’avoir une entreprise multinational, le fait de pouvoir simplement embaucher une personne de plus, lui inspire à continuer et lui donne une raison de vivre et d’espérer. Comme l’a dit Hubert Aquin « Tout désir, même celui de parler, est un désir de vivre. », c’est bien pour