Commençons par définir les termes : « en quel sens » signifie « sous quelle signification ». « Peut-on » renvoie à la notion de légitimité plus qu’à celle de possibilité dans ce cas. La notion d’ « homme » quant à elle peut désigner soit l’espèce animale évoluée, soit une personne. Dans le terme « animal » il y a l’idée d’un être vivant capable de se mouvoir. L’adjectif « politique » vient du grec « polis » qui veut dire cité.
Ainsi le sujet reformuler serait : Sous quelle forme est-il légitime de dire que l’homme est un être vivant agissant dans la vie de la cité ?
Pour répondre à cette question, nous allons nous organiser en trois parties : la première portera sur l’homme en tant qu’animal politique et social. La seconde traitera la notion d’animal politique dans la mesure ou l’homme est en rapport avec la justice et le droit. Puis, dans la troisième partie, nous parlerons de la notion d’animal politique mais avec le sens de l’Etat et des lois.
L’animal politique, par définition est un animal social ayant des besoins. On pourrait ainsi dire que l’homme est un animal politique car c’est un être vivant qui a des désirs mais ; pour l’homme, les désirs ne sont jamais assoupis car une fois qu’il a eu ce qu’il désirait, il veut autre chose et ce indéfiniment.
L’homme vit en communauté ; ce qui est nécessaire à son existence et à son bonheur car elle apporte de quoi se nourrir etc. De plus, l’homme à besoin d’assurer sa survie et donc à besoin des autres. Dans le même cas, l’animal à un instinct de survie très développer mais es ce que, parce qu’il ai un animal parlant, l’homme est un animal politique ? Les animaux « parlent » entre eux pourtant…
La société réunie entre eux les individus ayant les même « valeurs » pour qu’il puisse y avoir une certaine cohésion, une homogénéité entre les individus. Pour cela, la société met en place un certain nombre de principes pour que l’homme soit à la fois une personne à part entière et un citoyen.
L’homme étant ainsi citoyen à certains droits et qui dit droits dit justice : l’homme est alors une personne reliée à la justice.
En effet, l’homme est une personne moral et responsable (à savoir que c’est une généralité et que donc qu’il existe des exceptions). Comme Kant là montré : il s’agit toujours, en toute circonstance, de traiter l’homme comme une fin, et jamais comme un moyen. En tant que sujet, l’homme à un rapport direct avec la justice et donc avec le droit. On peut ainsi dire que l’homme est un animal politique car, dans la cité, il incarne la justice et le droit.
La justice est une norme idéale qui défini les droits. Elle défini essentiellement une certaine égalité ne tenant pas compte de la particularité individuelle : c’est pour cela qu’on exige d’elle qu’elle soit aveugle : c’est une égalité stricte qui doit être respectée au sens ou tous sont égaux devant la loi.
Etre juste c’est respecter les personnes et les traiter de la même façon, universellement. Mais cette dernière est juste que quand elle traite de la même manière les individus venus de milieux sociaux différents. Nous pouvons constater dans ce cas que l’homme est un animal politique car il existe, dans la justice cette fonction qui fait d’elle une universalité.
Le droit consiste à pouvoir exiger ce qui nous ai dû mais aussi de comprendre en quel sens l’homme est un animal politique. En effet, il existe ce qu’on appel « le droit du plus fort ». Le droit, dans ce cas est une identité de force : on peut donc considéré la force comme une loi suprême. Rousseau critique cette vision du droit du plus fort dans son livre intitulé « Contrat Social ». En effet, il montre que la force triomphante invoque toujours la notion de droit et de valeur qui sont irréductibles à la force. Dire que l’homme est un animal politique n’est donc pas se référer à au droit du plus fort mais au droit moral et naturel.
L’animal politique c’est pas seulement les notions de justice est de droit mais également des lois et de l’Etat.
Etre citoyen c’est avoir des droits politiques et des obligations envers l’Etat en participant aux lois (exemple du référendum). C’est ainsi que l’individu montre au mieux son essence d’animal politique.
L’Etat représente l’ensemble des organes juridiques et représente la société. Cette particularité permet de comprendre l’essence politique d’un animal humain car en assurant l’ordre par les loin, l’Etat nous montre notre vraie nature politique (mais sous forme universelle comme nous l’avons vue auparavant). En parlant universellement pour tous, l’Etat montre bien que l’homme est un animal politique car il sait accéder à l’universel.
La vraie démocratie voit tous les citoyens égaux en droit : elle est donc l’idéal de l’Etat. C’est donc à travers les structures organisant la vie du citoyen que l’homme manifeste son essence d’animal politique accédant ainsi à l’universel.
Ainsi, il est possible de voir l’homme comme étant un animal politique de trois façons : socialement, au niveau de la justice et du droit, et au niveau de l’Etat.