La vérité, est la qualité d’une proposition qui consiste à dire les choses telles quelles sont, c’est-à-dire que leurs concepts font référence directement à la nature même de la chose. Cette vérité peut être différente selon chaque individu, car chaque individu a ses propres vérités, puisqu’elles sont basées sur des croyances construites par sa propre existence. De cette manière, il y a une multitude de vérités, mais à l’inverse quand on connaît la vérité absolue, nous avons et devons avoir une seule croyance sur un élément. Nous pouvons distinguer quatre méthodes pour fixer la croyance. En premier, la méthode de la ténacité, qui consiste à s’attacher obstinément aux opinions que l’on possède déjà. Ensuite, il y a la méthode a priori, celle-ci consiste à s’attacher aux théories qui paraissent les plus agréables à la raison. Nous pouvons aussi citer la méthode scientifique, elle se fonde sur le postulat de l’existence d’une réalité extérieure. Et enfin, la méthode d’autorité, consistant à user de tous les moyens, y compris la contrainte, pour établir dans un groupe, une société, l’uniformité des croyances. Par cette méthode, chaque individu peut faire évoluer son point de vue, de manière personnelle, en se convainquant soi-même ou par autrui. En effet, autrui peut nous donner la vérité sur quelque chose, mais de quelle manière ? Peut-il nous la démontrer, montrer ou encore nous l’imposer. Imposer, c’est l’acte qui consiste à obliger, ordonner, quelqu’un de prendre position sur quelque chose, tel que, des actes, des idées, … « Peut-on imposer la vérité », nous amène à nous demander sur quoi et quand la vérité peut elle s’établir ? Et quand peut-on dire que la vérité est imposée ?
I. On peut imposer une vérité, si ce n'est la vérité
Chaque individu a sa propre opinion et donc ses propres vérités, ainsi nous ne pouvons pas être sur de trouver une vérité absolue dans une opinion personnelle. Nous cherchons donc une vérité absolue. Mais comment savoir si la vérité absolue est atteinte ? Il faut trouver un critère de vérité. On a avancé celui de l’évidence, c'est-à-dire que la vérité se reconnaît d’elle-même, en s’imposant immédiatement à l’esprit. À partir de ces évidences initiales, on peut en principe reconstruire démonstrativement, par déductions progressives, toutes les autres vérités. Mais, on peut rapprocher ici la notion de doute car on n’est sûr de rien et donc il est possible qu’il y ait de fausses évidences. Car, comme on a pu le voir l’