Introduction
Nous allons tout d'abord définir le mot désir : Le désir est une tendance à vouloir un objet, une personne. L'objet peut être soit réel soit imaginé par le sujet. Le désir n’est pas simplement un simple besoin mais il n’est pas non plus une nécessité. Le désir est un simple produit de l’imagination et la cause, le motif du désir viens d’un manque. Nous désirons uniquement ce que l’on ne possède pas
Nous pouvons donc nous demander si le désir viens d’un manque qui engendrerait uniquement la souffrance et le malheur de l’homme ou si au contraire le désir serait à la base du dynamisme de l’homme.
Première partie
Platon « quiconque éprouve le désir de quelque chose, désire ce dont il ne dispose pas et ce qui n’est pas présent ; et ce qu’il n’a pas, ce qu’il n’est pas lui-même ce dont il manque, tel est le genre de choses vers quoi vont son désir et son amour
Nous constatons que selon Platon le désir est fondé sur le manque, par exemple je désir manger du chocolat je réalise mon « désir » je mange le chocolat alors pendant un bref instant j’ai de la satisfaction mais de nouveau un désir, un manque s’installe en moi : quand on satisfait un manque, on en crée un nouveau aussitôt.
Le désir n’obtient donc jamais satisfaction suffisante.
Nous pouvons alors constater que le désir apporte plus d’insatisfaction que de satisfaction car en reprenant l’exemple du chocolat durant le moment ou j’ai tant désirer en manger j’étais insatisfait et lorsque j’ai pu en manger une nouvelle insatisfaction c’est créée due à mon nouveau manque.
Il y a donc une disproportion entre le désir que l’on avait de l’objet et la mince satisfaction que l’on obtient quand le désir est réalisé.
Donc selon Platon la cause du désir et la souffrance d’un manque mais le désir va aussi engendrer une souffrance par sont insatisfaction permanent.
La conception du désir qui viens d’un manque montre la différence entre le désir et la volonté.
La volonté viens d’une détermination du sujet c’est « moi-même « qui a l’intention de manger du chocolat cependant si j’en ai pas tant pis je n’éprouve peut d’insatisfaction car je ne l’ai pas désiré je seulement eu envie d’en manger. La volonté marque l’indépendance contrairement au désir ou nous somme dépendant car si j’ai pas de chocolat et que j’en ai désiré je ne pourrai en manger mais je serai tout autant voir plus désireux d’en avoir. L’homme subit le désir.
Cependant le désir est toujours orienté vers le futur, l’avenir car quand je désire manger mon chocolat je désir pouvoir le manger le plus top possible donc dans un avenir plus ou moins proche. Nous pouvons alors nous demander si le désir rend seulement l’homme malheureux ou si il a la faculté de donner un but a l’avenir de l’homme.
Deuxième partie
a) Le désir est naturel pour l’Homme
Spinoza : « le désir est l’essence même de l’Homme ».
Nous avons remarqué dans la première partie que lorsque l’on réalise un désir un autre née, et selon Spinoza la nature de l’Homme fait en sorte qu’ils désirent. Nous ne pouvons donc pas échappé réellement à notre état de nature.
L’objet que l’on désir est plus inconsciemment un prétexte au fait de désirer que la véritable finalité du désir. Par exemple je sais que dans une semaine je vais réaliser mon désir, je vais enfin pouvoir partir dans un pays en vacance au chaud sur la plage, Le fait de savoir que je vais allez la bas me donne un plaisir beaucoup plus grand que au moment present. Le désir donne un plaisir, une satisfaction plus grande dans la pensée que dans l’action au moment ou je réalise mon désir.
b) Positivité du désir
Spinoza:"chaque chose, autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être"
Spinoza affirme ainsi que le désir n'est pas que malheur pour l'homme mais il est une puissance de vie, un objectif pour sa vie.
Le désir va alors augmenter notre puissance d'agir et de jouir
Le désir est alors un moteur,en ce sens le désir de manque jamais de son objet, il le pose comme projet et en le produisant il crée de la vie en oubliant le poids du passé
Par exemple je vais allez au travail tout les jours afin de pouvoir partir en vacance, les vacances servent de moteur a ma vie, le désir va me permettre ici d'être dynamique d'avoir des ambitions des projets et la satisfaction sera dût au fait d'être arrivé à accomplir mon désir (donc quelque jour avant les vacances) de penser que nos vacance sont le fruit d'un travail. Le désir ici est une satisfaction.
Le désir peut être aussi selon Spinoza une forme la liberté, l'indépendance car il va contre certains principes moraux qui ne sont pas naturelle, renier ces désirs serai donc une sorte de lâcheté puisque l'on n'assumerai pas ce que l'on est.
Donc le désir serai le dynamisme de l'Homme car il de la nature de l'homme de désirer et qu'il lui apporte satisfaction. cependant si tous hommes réaliserais leurs désirs alors comme nous venons de le voir nous vivrions dans un état de nature mais alors une lois primerai sur tous pour pouvoir réaliser ces désir se serait la lois du plus fort peut on considérer que tous les hommes sont libre si ils sont soumis a la lois du plus fort?
c) La positivité de la souffrance
Dans la première partie nous avons remarquer que selon Platon le désir apportait à l'homme de la souffrance mais de cette souffrance nous pouvons nous demander s'il n'apporte pas un plaisir. Par exemple si je ne mange pas pendant plusieurs jour je vais énormément souffrir, mais au moment ou je pourrai de nouveau manger j'aurai un plaisir tel que inconsciemment la souffrance aura été moins grande que celle du plaisir. Alors on peut se demander si le désir ne nous apporterai pas une souffrance qui au fond de nous rendrais heureux , le désir qu'il nous ferai alors le plus souffrir serait alors source de plus grande satisfaction et de plus grand plaisir!
Conclusion
Le désir alors crée une satisfaction, mais cette satisfaction tente a supprimé le désir car la satisfaction est atteinte avant que le désir ce réalise mais cependant si le désir ne se réalise jamais nous ne pouvons jamais se satisfaire d'avoir pu réaliser un désir. De plus le désir implique aussi un paradoxes car au moment venue de la réalisation du désir, l'homme est souvent deçu du résultat.