Chaque homme, dès sa naissance, est libre, décide lui-même de ses actions. Mais cette liberté, bien qu’inaliénable, peut être réduite, voire même perdue pour une raison quelconque. L’homme doit donc être vigilant, et par ses actions et son comportement essayer de conserver le plus de liberté possible, sans pour autant entraver celle d’autrui.
Ainsi, le fait de dire non serait un moyen possible pour profiter pleinement de son indépendance. Être libre, est-ce dire non ? Le fait de refuser quelque chose constitue-t-il donc la condition unique de la liberté ?
Il semble que le refus constitue, dans un sens, une condition nécessaire à la liberté. Mais peut-on se contenter de renoncer à quelque chose pour rester maître de son existence ? Le refus ne représente-t-il pas que l’un des piliers de la liberté ?
De cette manière, la liberté ne peut pas reposer sur le seul fait de dire non. Il y aurait donc sans doute d’autres facteurs qui permettraient à l’être humain de disposer de sa liberté.
Cependant, tout en étant une des conditions indispensables au sentiment de la liberté, le refus ne peut-il pas entraver cette liberté ? N’est-il pas, dans certaines circonstances, un obstacle à cette-dernière ?
La liberté peut, dans un premier temps, se définir comme l’indépendance de la volonté. Dans ce cas, si on choisit de nier, rien ne peut la contraindre.
En refusant les obligations, l’homme n’accepte pas de se plier à la volonté de quelqu’un d’autre, il peut donc se sentir libre car il n’écoute que sa propre volonté. Par exemple, lors de le Révolution Française, le peuple s’est révolté contre un dirigeant trop autoritaire et un régime politique excluant toute liberté pour la plus grande partie de la population. En s’opposant à ce régime, les français ont pu retrouver une certaine liberté, même avec la création des lois.
Selon Montaigne, la liberté est de tout pouvoir sur soi. Ainsi, en disant non à ses passions, ses envies on peut être libre. Ne pas être aveuglé par ses passions, ne pas être conduits que par elles, nous donne la possibilité de réfléchir davantage à nos actions, donc se contrôler davantage, et acquérir ainsi une certaine liberté. Comme nos désirs ont tendance à étouffer notre volonté, elle n’aura en fin de compte plus de pouvoir et se contentera de suivre aveuglement les passions. Dès lors, elle ne sera plus indépendante, donc plus libre.
Le refus de l’engagement aussi, dans une certaine mesur