Le désir nous condamne t-il au malheur ?

Copie rédigée en classe.

Dernière mise à jour : 10/04/2022 • Proposé par: pierro (élève)

Le roman La liste de mes envies de Grégoire Delacourt dépeint la triste vie d’un personnage après avoir abandonné sa femme dans le but d’accomplir ses désirs et de mener une vie luxueuse. La solitude de ce nouveau rythme de vie entraînera cet homme à se laisser mourir seul. Ainsi à travers cet exemple on peut se demander quels sont les liens entre le désirs et le malheur. On pourra donc définir le désir (du latin desiderium pouvant se traduire comme « être face à l’absence d’étoile ») comme une force qui pousse l’individu vers un objet, un élément positif, une situation à cause d’un manque à combler. Cette action est également psychique et intense et elle occupe l’esprit pendant une longue durée en effet les individus on tendance à désirer quelque chose pendants des mois, voire des années, on peut donc définir cette force comme une pulsion intérieur (impetus). Mais le désir n’est pas forcément un objet. En effet selon Gilles Deleuze, dans son Abécédaire, il indique que ce que l’homme désire relève d’un ensemble : Une femme ne désire pas une robe, mais les amis qu’elle rencontrera avec cette robe. De cette manière on pense communément que si l’homme arrive à combler l’ensemble de ses désirs il pourra espérer atteindre le bonheur qui se caractérise donc comme la finalité de ces derniers. C’est donc un état durable de bien-être éprouvé par un individus. Mais le désir à un caractère illimité, en effet selon certains auteurs comme Schopenhauer, l’homme ne peut pas combler les manques liés au désirs car c’est un phénomène répétitif qui frustre les individus les conduisant au malheur. Il existe donc un paradoxe, en effet le désir semble trouver sa finalité dans le bonheur alors qu’il conduit plus souvent les hommes au malheur à cause de son caractère insatiable. Mais dans un second temps des auteurs comme Rousseau montre l’inverse et explique que le bonheur est dans le désir car cette action stimule l’imagination, les manques sont donc comblé par les plaisirs imaginatifs qu’ils suscitent.

Le terme « nous » tend à rassembler tous les hommes, en effet le désir est propre à chacun car il est une part intégrante de la vie humaine, il fait partie de ce qui définit notre humanité. Nous avons tous déjà eu des désirs, certains ont été réalisés d’autres non. Le désir est donc indissociable de l’homme, il est son incarnation, faisant de lui même un être inscrit dans la finitude, un être de désir. Ensuite le terme « condamne » est pl

Accédez à la suite de ce contenu
Obtenez un accès immédiat à tous nos contenus premium.