Freud, d’abord médecin puis neurologue, va jouer un rôle majeur sur la théorie de la psychanalyse entre le 19ème et le 20ème siècle, puisqu’il en est le principal théoricien. A l’âge de 29 ans, Freud va collaborer avec le Professeur Charcot sur les maladies du système nerveux. Au cours de ce commentaire nous allons nous appuyer sur les trois hypothèses que Freud a émises pendant ses observations. Freud montre les conséquences néfastes d'une éducation trop stricte et appelle à une approche plus libérale. Le texte que nous allons étudier est un extrait de « L’intérêt de la psychanalyse » écrit en 1913. Freud soulève la vertu que la psychanalyse apporte aux domaines des sciences, de la biologie, de la philosophie et bien d’autres. L'argument de Freud est que l'éducation n'est pas faite pour éradiquer les tendances indésirables des enfants, mais pour nourrir leur source d'énergie en les guidant dans la bonne direction.
Ainsi nous comprenons que le texte est basé sur le thème de la psychanalyse, Freud en fait l’éloge. Ce qui nous amène à nous demander en quoi l’éducation peut être néfaste sur le plan neurologique et obsessionnel d’un enfant ? Afin de répondre à cette problématique nous procéderons en 3 parties. Tout d’abord, une éducation inefficace causée par la suppression du désir (Ligne 1 à 4), ensuite nous verrons que cette répression peut conduire à une dépression propice aux maladies neurologiques (Ligne 4 à 14), enfin la sublimation : une alternative à une éducation dite « répressive ». (Ligne 14 à la fin)
I. Une éducation inefficace causée par la suppression du désir
Selon Freud, ce qui est certain, c'est que l'éducation que nous recevons est la base de notre comportement. Cependant, selon sa pratique psychanalytique, il est convaincu qu'une éducation trop rigide conduira à l'émergence de maladies neurologiques, et une éducation qui oriente nos pulsions dans le bon sens aurait l’avantage d’être épanouissante. « Une violente répression d’instincts puissants exercée de l’extérieur n’apporte jamais pour résultat l’extinction ou la domination de ceux-ci, mais occasionne un refoulement qui installe la propension à entrer ultérieurement dans la névrose ». Ici Freud fait le bilan de l’éducation traditionnelle, il va émettre un premier constat : si l’éducation est capable d’éteindre les pulsions, elle est d’avance vouée à l’échec. Il affirme que chez l’enfant l’interdiction et la répression des instincts ne les supprime pas du tout et