D'après Jean-Jacques Rousseau, "l'homme est né libre, et partout il est dans les fers". L'homme posséderait donc une liberté de principe ou naturelle dès la naissance et qui s'atténuerait après a cause de contraintes dues à la société et aux événements imprévus.
Mais on pourrait se demander si l'homme est vraiment libre à la naissance. D'une part, les hommes naissent tributaires et dépendants, soumis à la nature, à des règles et des conventions de sa société. D'un autre coté, on peut dire que l'homme nait libre parce qu'il possède déjà des dispositions (potentialité, qu’il faudra développer) dès la naissance, comme la capacité de penser, de rêver, de désirer. Enfin dans une troisième partie, nous nous demanderons si, à défaut de naître totalement libre, nous ne cherchons pas à le devenir.
I. L'homme n'est vraiment libre à la naissance
L’homme ne nait pas totalement libre car il dépend de ses besoins vitaux : un homme est forcement obligé de manger et de boire ainsi que de se reproduire pour survivre et proliférer l’espèce. Le petit homme est donc soumis aux lois de la nature. Ces besoins naturels entravent aussi la liberté des adultes mais ils sont d’autant plus contraignants pour le nouveau-né parce qu’ils le rendent totalement dépendant d’un individu plus âgé. Par exemple, un nouveau-né est obligé de se faire changer, soigner, ou nourrir par un autre individu.
De plus, l’homme dépend des contraintes qui lui sont propres : il n’a pas choisi son sexe, son aspect physique ou s’il possède un handicap particulier. On peut comprendre que ses choix de vie seront effectués en fonction de ces données. Par exemple un handicapé moteur ne pourra pas faire un cross dans les mêmes conditions qu’un enfant valide. Notons qu’il est reste libre de chercher des solutions pour surpasser ces difficultés.
Enfin, L’homme nait dans une société qu’il n’a pas choisie. Il est soumis à des règles, des conventions, des lois, dès sa naissance et cette société influe sur l’aspect de cette individu, sont comportement, sa façon de penser, et même sa manière d’être. En particulier, l’enfant n’a pas le choix de ses parents qui seront ses instructeurs, ses modèles, Il ne choisit donc pas sa propre éducation. Dans un autre ordre d’idées, un homme naissant dans un peuple indigène, ou sous développé, tel que Tarzan va naturellement se comporter différemment d’un Parisien. De même, il y a 100 ans tout les enfants en France devaient être baptisés dans la première semai