Dernière mise à jour : 07/06/2021
• Proposé par: Serge Boarini (professeur)
Texte étudié
Par conséquent, lorsque nous disons que le plaisir est le souverain bien, nous ne parlons pas des plaisirs des débauchés, ni des jouissances sensuelles, comme le prétendent quelques ignorants qui nous combattent et défigurent notre pensée. Nous parlons de l'absence de souffrance physique et de l'absence de trouble moral. Car ce ne sont ni les beuveries et les banquets continuels, ni la jouissance que l'on tire de la fréquentation des mignons et des femmes, ni la joie que donnent les poissons et les viandes dont on charge les tables somptueuses, qui procure une vie heureuse, mais des habitudes raisonnables et sobres, une raison cherchant sans cesse des causes légitimes de choix ou d'aversion, et rejetant les opinions susceptibles d'apporter à l'âme le plus grand trouble.
Epicure, Lettre à Ménécée
Ce corrigé est disponible sur serge.boarini.free.fr, un site externe à 20aubac.
En cas de problème d'accès à la page originale, vous pouvez accéder aux copies enregistrées.
Consultez ce corrigé
Copie archive.org
Copie format PDF