Introduction :
Depuis l’Antiquité, le bonheur est le but suprême à atteindre et, au fil des siècles, l’homme n’a cessé de lui courir après. Toute sa vie jusqu’au dernier jour, avant la mort il attend et cherche inlassablement le bonheur parfait, c’est-à-dire un état de satisfaction durable.
Pour être heureux, l’homme doit réaliser ses désirs les plus grands pour atteindre un plaisir qui s‘éternisera dans le temps et qui pourra être assimilé au bonheur.
La grande question que l’on peut se poser, c’est comment accéder à ce bonheur.
Certains vous diront que c’est en vivant comme si chaque jour devait être le dernier qui permet d’y parvenir puisque la liberté serait absolue, nous serions totalement libre et il n’y aurait plus de conséquence à nos actes.
Cependant d’autres préféreront accéder à un bonheur sur la longueur, faire comme si nous ne devions jamais mourir, comme si nous étions éternel, afin d’accomplir tous nos désirs qui nous permettrons d’être dans cet état de bonheur.
Alors que faut-il choisir, et que faute il faire pour réussir à approcher le bonheur?
[tp]1°) Vivre comme si chaque jour était le dernier [/tp]
Nous allons tenter de montrer que vivre comme si chaque jour était le dernier apportera de la satisfaction à celui qui s’accommode de ce style de vie. Cette thèse a été soutenue par Marc-Aurèle, qui dans Pensées pour moi-même a écrit la maxime suivante : « Voici la morale parfaite, vivre chaque jour comme si c’était le dernier, ne pas s’agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant ».
A) fin des conséquences
Tout d’abord, c’est admettre l’idée d’une mort imminente qui permettrait d’exclure toute possibilité de conséquence aux actes produits.
En effet, tout acte commis ne verrait aucune sanction s’il était mauvais, ni aucune répercutions si il était bon, puisqu’il faut attendre le futur, la fin du moment présent, pour en voir les effets. Mais le futur n’existerait pas puisque la mort mènera l’acteur vers le néant, et le dérobera des conséquences.
Par exemple, prenons le cas d’un diabétique grave qui apprend que il ne lui reste plus qu’un jour à vivre. Cet homme pour réussir à vivre jusqu’ici c’est privé de plaisir comme les tablettes de chocolats, de confiserie, de pâtisserie. Cet homme a eu un manque durant sa vie, se manque est un désir qu’il a été contraint de ne pas réaliser et qui a pu le priver d’être comme les autres et d’être heureux. Alors aujourd’hui face à cet événement pourquoi ne pourrait-il pas faire une entorse à son régime alimentaire, manger des sucreries, sa mort sans traitement pourrait arriver le lendemain. Mais de toute manière il devra mourir le soir même alors où est le problème?
B) début d’une liberté absolue
En conséquence, s’il n’a aucun risque d’être puni, alors pourquoi ne pas faire tout ceux que l’on veut, ce qui est la définition théorique de la liberté.
Être libre, le désir de nombreuses personnes, et de nombreux adolescents. Qui n’a jamais voulu s’affranchir d’un chef ou d’un supérieur, ne pas suivre les ordres qu’on lui a donnés? Vivre dans la contrainte ne rendrai pas heureux, alors être libre le devrait. On aurait donc un véritable choix, on n’aurait plus à choisir moralement. Tous nos désirs même les plus noirs pourrons être assouvis, et permettrons d’accéder au bonheur qu’on aurai pas obtenu sinon.
On peut illustrer ce propos grâce à un adolescent. Cet individu est souvent confronté à des contraintes qui le repoussent alors qu’il pourrait s’amuser et découvrir des choses.
Ses parents peuvent le contraindre en une journée de libre à faire ses devoirs, ranger sa chambre, mettre la table, aider ses frères pour leur devoir ou bien encore aller chez le dentiste ce qui est fort désagréable. Cet enfant est triste, et loin de la conception de son bonheur. Alors si il apprenait que c’était son dernier jour à vivre, il se moquerait de ses parents et de leurs ordres et du non contrôle dentaire (qui n’aurait pas de conséquence sur lui) et ferait le mur, irait en boite de nuit, sortirait avec ses amis, dépenserait de l’argent pour s’acheter le dernier jeu de PC qu’on lui a interdit, assouvirait ses désirs refoulés et ainsi atteindrait son bonheur.
C) qui permet de ne pas avoir à regretter ces choix :
Et de ce fait, nous n’aurions pas à regretter nos choix, puisqu’ils auraient été choisit sans avoir eu peur de savoir si c’était bien ou mal. Choisirez-vous encore entre être un employé de bureau à la vie de bureau répétitive et avilissante et être un marginal, qui vit de ses plaisirs, qui pourrait découvrir le monde et apporter ses connaissances sur ce qui l’a émerveiller ? Ne regretteriez vous pas cette deuxième vie ? Oui, c’est la possibilité de vivre intensément chaque moment qui se présente à vous, et de ne penser à rien d’autre. Certains vous rabâche le proverbe suivant : « Ne rêver pas votre vie mais vivez vos rêves » Et si la était la clé du bonheur absolu et du non regret ?
On peut aussi citer Horace (dans Odes, I, II, 8) avec son très célèbre Carpe Diem qui signifie mettre à profit le jour présent, ce qui nous rappelle que la vie et courte, et qu’il faut se hâter d’en jouir pour ne pas avoir à regretter ; une idée exprimée aussi par Marc Aurèle dans Pensées pour moi-même « Ne pas remettre a plus tard dans l’action, ne pas vagabonder dans l’imagination »ou bien encore par René Char et « dépêchons nous de faire de l’art avant que la mort en face à son tour »
Ainsi, vivre sans se soucier des conséquences, c’est accéder au bonheur par la liberté. Ne pas regarder par-dessus son épaule, vivre à cent à l’heure, et profiter. Cette une idée qui a séduit de l’antiquité a nos jours. Mais me dirait vous tout le monde ne peut s’accommoder de ce style de vie. Car certain craigne la mort et risque de vivre angoissé et de ne pas trouver le bonheur. Alors il vaut peut être mieux vivre comme si nous ne devions jamais mourir.
[tp]2°) Vivre comme si nous ne devions jamais mourir.[/tp]
Nous allons donc tenter cette fois-ci de montrer que non il ne faut pas vivre comme si chaque jour était le dernier puisqu’on peut arriver à trouver le bonheur en vivant comme si nous ne devions jamais mourir.
A) Ne pas mourir = ne pas être angoissé face a la mort =
Si nous ne devions jamais mourir, nous ne serions plus angoissé face à la mort. Donc dans un premier temps, nous nous libérons d’un poids et on commencerait à faire un pas vers le bonheur. On aurait aussi plus peur de la mort et on gagnerait du temps en n’allant plus ce réconforter dans les bras des religions.
Prenons le cas d’une famille religieuse : elle suit des idées qui peuvent lui entraver sa liberté et diminuer son bonheur. L’exemple de l’abstinence et de faire l’amour uniquement pour faire des enfants. Ils ne tirent de l’acte sexuel aucun plaisir c’est juste un devoir de reproduction. Ainsi, en s’abstinent, ils perdent la chance de découvrir quelque chose de nouveau duquel ils pourraient saisir le bonheur. Or, en ayant plu à craindre la mort, il n’a plu à craindre les sanctions divines qui peuvent venir avec cet événement et ils peuvent faire ce dont sa foi les a privé.
B) les plus beaux jours reste ainsi devant soit, et on a tt le tps d’accomplir ses désirs
Et par conséquent, en ne perdant plus leur temps à craindre la mort, il se rencontre qu’une éternité,qui n’implique ni l’idée de succession ni celle de changement s’offre a eux et qu’il ne leur reste plus qu’à l’exploiter au mieux pour trouver le bonheur. Ils ont ainsi un temps indéfinissable pour accomplir tous leur désirs.
L’homme n’a plus à choisir quel est le désir qui est prioritaire sur un autre, puisqu’il a tous son temps il sait par avance qu’il pourra tous les réaliser.
Par exemple, il pourra choisir d’avoir plusieurs vies. Dans un premier temps être écrivain, puis professeur et finir médecin. Donc il n’aura pas le difficile choix d’orientation et tout les doutes qu‘il soulève, est-ce que je serai plus épanoui ici, est-ce que j’y arriverai ? Il pourra s’engager, essayer, changer et recommencer.
Ainsi, l’homme peut préférer vivre sans crainte et sans angoisse. Épargné, il sera libre de choisir sans avoir peur de rater sa vie. Toutefois, c’est faire oublier la paresse qui peut l’animer son irresponsabilité et son manque de dignité. De plus dans ces deux première parties, l’homme a fait abstraction du temps qui est pourtant réel et qui régit sa vie (il se forme pour lui à sa naissance et s’arrête à sa mort), et il a mis de côté la donné qu’il n’est pas seule, qu’il vit dans une société, une collectivité où lui est imposé des règles. Alors comment réussir à vivre heureux ?
[tp]3°) le but affiché être heureux mais comment ?[/tp]
En effet, il y a une nuance entre comme si et la réalité, nous ne devons jamais oublié dans un premier temps que nous sommes soumis à un facteur inéluctable, le temps et que nous ne sommes composons qu’une individualité dans l’Humanité.
A) Le temps
Tout d’abord, l’homme ne doit jamais oublié que le temps est derrière et devant lui, qu’il le constitue, puisqu’il est son passé, qu’il le vit lors de son présent, et qu’il le déterminera avec le futur. Tout le monde sera obligé, par la force des choses, de mourir un jour.
Peut-être mourez vous demain dans votre sommeil d’une rupture d’anévrisme, maladie imprévisible ou peut être de vieillesse à un age avancé proche des 120 ans ? Nul ne pourra vous le dire ? On a prédit des avenirs heureux à des gens qui par malheur ont eu un accident et non pu sans remettre.
Donc vivre, vivre intensément pour ne rien laisser c’est sans doute une bonne solution, parce que vous n’auriez pas le temps de le faire une fois sous terre. Cependant gare à ne pas prendre plus de risque inconsidéré et de tutoyer la mort. C) Le facteur quotidien habitude :
Le temps permet facilement d’introduire la notion de quotidien et d’habitude et de remettre en question la notion de bonheur. En effet, L’habitude de courir après le bonheur repenser sa place dans nos vies. Si notre bonheur est continuel, nous pourrions oublier que nous vivons quelque chose d’agréable, nous oublierons l’idée de malheur qui donne tous son sens à l’opposé. Prenons un exemple par analogie, quelque un qui vous offre des cadeaux très souvent, vous rend heureux les premières fois. Mais après c’est banal et on s’y attend il n’y a la plus rien de surprenant, plus rien d’excitant, si c’est encore un énième bijou. Alors notre joie s’estompe.
B) Le facteur humanité
Comme le temps, le facteur « humanité » pose problème au raisonnement précédent. Un individu est soumis à sa moral qui peut être bien différente de celle de son voisin, même si la société tente de formater les individus qui la compose. Cet individu peut aussi avoir une idée de la liberté et des contraintes autre que les vôtres. Chaque personne devra se retrouver face à son libre arbitre, sa possibilité de choisir qui pourra ne pas être toujours bon. Cependant, sur le plan moral, Kant a dit que l’humanité en moi et en autrui Est-ce qui confère un caractère sacré, qui oblige absolument et sans restriction au respect. Suivons nous toujours cette notion de respect.
Si un sujet est libre, se sachant sous le sort d’aucune autorité, il pourrai faire n’importe quoi, blesser quelque un accidentellement en ayant auparavant décider qu’être heureux pour lui, c’était ne pas perdre du temps à rouler qu’à 130km/h sur l’autoroute alors que rien ne l’empêcher de rouler plus vite.
Conclusion
Notre société repose sur des règles qui permettre son bon fonction et les infractions sont réprimandés, alors il faut pensé au conséquences, ne pas les oublier. Mais pourquoi est-ce que ça devrait nous empêcher d’être heureux, comme l’idée du temps et de la mort prochaine.
Ne devrions nous pas repenser notre conception du bonheur, comme Kant. Le bonheur ne pourrai-il pas juste une successions de joie, quelque chose que l’on obtiendrai avec plus ou moins de fréquence, et qui s’étendrait sur des durées plus ou moins longues. Alors répondre au sujet, Faut-il vivre comme si chaque jour devait être le dernier ? Pourquoi pas si on ne gène pas les autres, que l’on respecte ces règles fondamentales de notre collectivité. Mais ce n’est pas une obligation, une nécessité puisque cette idée n’est pas universellement vraie et peut être remise en cause. En effet, on peut vivre en espérant ne jamais mourir, ou vivre entre les deux en sachant profiter et être raisonnable. Chacun de ces modes de vies peuvent cohabiter avec les deux autres. C’est aussi faire preuve d’une certaine tolérance, de comprendre que l’homme peut être différent et avoir un mode e fonctionnement autre que le sien et une vision plus ou moins restreinte car les hommes ont des histoires, des passés multiples, qui font d’eux des unités, des singularités qui n’ont pas tout à fait la même psychologie et ainsi pas tout à fait les même besoin, les mêmes désirs et donc la même conception du bonheur, c’est son bonheur.