L’enfant, dispose des facultés pas assez développées pour qu’il soit parfaitement autonome. Il est donc aiguillé par l’autorité, et l’assistance d’un adulte, souvent ses parents. L’enfant grandit dans son monde, bien différent de celui des adultes, c’est ce que Alain explique dans son texte en analysant les particularités du comportement de l’enfant, et ainsi le passage de l’enfance à l’âge adulte. Alors Alain se demande d’abord qu'est-ce qui fait la difficulté du passage de l'enfance à l’adulte ? Ce à quoi il répond simplement, c’est le fait de travailler : l’enfant demande et obtient, contrairement à l’adulte qui doit travailler pour obtenir, les deux réalisent ainsi un travail, mais différent.
D’un autre côté, et si la vie de l’enfant, n’était que le calme avant la tempête ? Une tempête représentée par la vie adulte. L’enfant vit dans un monde idyllique presque féerique alors que l’adulte, lui doit se battre pour sa survie et vit dans « une lutte continuelle ». Alors, comment s’opère le passage d’une ère de désir et d’obtention à celle du travail ? Nous verrons alors l’enfance, entre désir, obtention et naïveté en premier lieu, puis l’âge adulte et la dépendance au travail dans un second lieu.
I. l’enfant, entre désir, obtention et naïveté
Alain, introduit son texte, en mettant directement le lecteur dans le contexte : « L’enfant vit dans un monde de miracle, et par une continuelle incantation », cela signifierait que l’enfant vit dans un monde bancal, un monde magique, où tout ce qu’il vit ne serrait qu’illusion et complètement décalé de la vie réelle. Alain, utilise aussi le champ lexical de la magie et du chamanisme : comme si tout ce que vivait l’enfant, n’était qu’un acte surnaturel. Ainsi, il illustre sa pensé : « il demande, il prie, il persuade », l’enfant obtient tout par la parole, c’est donc son « travail propre » : vouloir et avoir, l’enfant transforme ce qui l’entoure pour satisfaire ses besoins. Grâce à son travail, « il gagne sa vie », avoir un travail, c’est gagner de quoi subvenir à ses besoins vitaux, en l’occurrence, les besoins vitaux de l’enfant, ce n’est que sa propre satisfaction : se nourrir et s’amuser. Alors Alain tire une conclusion : « Il le faut bien », cela souligne la nécessité du travail. Mais il semble dire cela avec une pointe d’ironie.
Cependant, Alain a ensuite un avis qui semble contradictoire : « l’enfant ne peut pas vivre de son travail », c’e