Introduction
Qu’est-ce qu’un acte immoral ? Chacun peut avoir son avis différent sur ce qu’il considère comme moral ou non. Ainsi un acte qui me semble aller à l’encontre de la morale paraîtra peut-être tout a fait anodin à autrui. La morale peut alors être une notion subjective. Pourtant quiconque commet une action qu’il juge mauvaise, est conscient qu’elle est immorale. On ne peut cependant pas réagir de la même façon selon les conditions dans lesquelles l’acte a été commis. Ainsi, dans sa thèse, Kant estime que celui qui a mal agi au départ l’a fait en toute liberté, en toute connaissance de cause. Et c’est justement ce qu’il nomme la loi morale qui fait que l’on se rend compte de l’immoralité de l’acte. Supposer cette chose implique donc deux choses : que celui qui commet un acte qui va à l’encontre de la morale le fait en toute liberté et qu’il faut juger son acte selon l’intuition. Mais on pourrait objecter en se demandant comment peut-on être sur que celui qui a agi l’a fait en étant libre ? Kant va défendre son point de vue en deux temps : tout d’abord il montre que lorsque l’individu agit de façon immorale, il tente de se justifier car il est conscient puis il met en avant l’importance de la conscience morale.
I. Lorsque l’individu agit de façon immorale, il tente de se justifier car il est conscient
La première phrase du texte prend en exemple le cas d’un acte immoral. Nous verrons donc comment cette phrase est découpée en trois phrases avec la justification de l’acte, la recherche de l’innocence et la liberté.
Lorsqu’une personne commet un acte immoral ou illégal, il se rend compte qu’il a agi selon des déterminations qui vont à l’encontre de la morale dans le texte. Ainsi l’individu se rend compte ici que son acte est immoral. Il se souvient de son geste et sa conscience lui fait se rendre compte que son action était immorale. Il a dépassé une certaine limite imposée par la morale. Lorsque Kant utilise « une action contraire à la loi », il estime que l’individu qui a commis cette action sait que son action est incorrecte. Le but de la ligne 1 à 4, est la justification. Le but de se justifier revient alors à se faire déculpabiliser et notamment en cherchant des circonstances atténuantes à son acte. Pour cela, l’homme qui a mal agi va prétendre que ce fut « une erreur », « une simple imprévoyance ». Quand il a agi, il n’aurait pas pu prévoir les conséquence de l’action. Ainsi il tente de se p