Est-ce faiblesse que de croire ?

Dissertation d'un élève.

Dernière mise à jour : 15/09/2021 • Proposé par: Candice91 (élève)

Il faut faire la distinction entre croire et savoir :
Croire a le plus souvent le sens d’avoir une opinion. La croyance naturelle se distingue de la foi qui est l’adhésion de l’esprit à des vérités non connues de la raison. C’est un état qui se situe entre le doute et la certitude. On reconnaît comme vrai quelque chose qui n’est que probable. Cela peut aussi être le résultat d’une habitude, d’une série d’expériences qui nous conduisent à attendre ce qui aura lieu dans des conditions similaires.
Savoir suppose au contraire d’avoir la certitude que ce qui est reconnu comme vrai l’est nécessairement.
La croyance peut recevoir une valeur positive et négative : en tant qu’opinion incertaine, croire est une faiblesse au regard du savoir qui implique un effort rationnel mais en tant qu’acte de foi, croire est une force puisque la conviction est soutenue par un investissement personnel.
La faiblesse permet de rendre compte d’un certain type de croyance : celui qui croit est victime d’illusions, de préjugés ou d’opinions car il n’a pas la volonté pour exercer son esprit critique et sa raison. Pourtant, croire, peut aussi impliquer la volonté de celui qui croit. La croyance n’est pas seulement subie mais elle semble d’une certaine façon produite. Dès lors, est-ce faiblesse que de croire ou bien peut-on soutenir que croire implique un investissement ferme et volontaire du sujet ?

Croire peut être une faiblesse si la croyance est irrationnelle.
Des croyances peuvent être irrationnelles si, selon Hume, elles ne sont pas fondées sur des raisons ou ne reposent pas sur un raisonnement valide. Dans un raisonnement qui va du particulier au général par exemple. Logiquement, il n’est pas valide. Ce n’est pas parce qu’on a toujours vu quelque chose, parce qu’on a l’habitude de quelque chose, que cette chose va se reproduire infailliblement. Nous n’avons donc, apparemment, pas de bonnes raisons d’avoir cette croyance. Elle est donc irrationnelle.
Une croyance peut être aussi irrationnelle dans le cas des superstitions. Dans ce cas, la croyance est dite irrationnelle parce qu’elle est absurde, et parce qu’elle s’oppose à la raison. En effet, les superstitions impliquent une croyance dans des forces invisibles et inconnues qui peuvent être influencées par des objets et des rites. La croyance est donc négative et irrationnelle du fait qu’elle est basée sur un savoir insuffisamment fondé.
On a dit que croire consistait à affirmer la vérité d’une chose ou d’

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